Aujourd'hui, une petite épopée vers le Bukit Timah Nature Reserve de Singapour avec Myaou. Pour la petite histoire, ce parc est l'un des deux seuls bouts de forêt tropicale jamais conservé dans une grande ville (le deuxième est à Rio). Enfin, "bout", c'est vite dit, paske le bestiau fait un peu plus de trois mille hectares.
Donc, déjà pour y aller c'était le bordel, car le taxi que nous avons choppé pour aller là-bas ne savait pas où c'était, ni même ce que c'était, et nous a donc largué en pleine avenue pour que l'on puisse héler l'un de ses collègue. Nous avons donc dû attraper un autre taxi alors que le feu était vert et que le véhicule commençait à avancer. Le conducteur ne savait pas non plus où se trouvait le parc, mais ne nous l'a avoué qu'après 11 dollars de course, moment où il se décida à appeler un ami pour lui demander où était le machin.
Il n'y a que très peu d'endroits alloués aux taxis, mais ces derniers sont tellement nombreux dans les rues qu'il suffit de lever le bras pour en chopper un de libre (leur machin sur le toit est vert).
Une fois arrivés, on adore immédiatement. C'est beau, c'est vert, c'est grand, il fait chaud et humide et y'a des moustiques et ça c'est moins cool, mais on s'en fout parce que merde, c'est vraiment vachement cool. Dès l'entrée, un panneau nous propose différents trajets pour parcourir la jungle, classés par temps de parcours et difficulté de la randonnée : bleu, half an hour hour easy, vert, one hour easy to medium, rouge, one hour medium to difficult, et jaune, two hours difficult. Courageux, nous choisissons d'emprunter le sentier le plus long. Et nous avons tôt fait de découvrir que, non, ce n'est pas cette côte de trois cent mètres qui rend le chemin difficile, non, ce n'est pas non plus la durée du trajet, non plus, ce n'est pas sa longueur interminable ; les trucs vraiment difficiles, ce sont les escaliers.
Les marches sont irrégulières, autant en terme de hauteur que de longueur, que d'orientation et même de matériau. La photo représente probablement leur état il a cinq ans.
Après être passés par le sommet de tout Singapour (163m de hauteur, wouh !), nous empruntons un chemin portant le nom alléchant de "towards jungle fall". Après une montée d'une demie-heure interminable, nous nous attendions à une cascade digne du Niagara, mais ce qu'on a vu c'était une mini chute du genre canal d'évacuation tout desséché. Note pour plus tard : l'été, à Singapour, ben y'a pas beaucoup d'eau.
Sinon, on a vu plein de singes ! Ils vivent leur vie tranquille, en mode chuis petit, j't'emmerde, vazy je traverse la rue et je choppe ton sac et je vais sous une voiture et t'as les boules hahaha. Ils sont super rapides, et se fichent des humains comme d'une guigne. On peut donc les approcher de super près quand ils sont calmes (faut pas pousser non plus). On en a vu un qui a tenté sa meilleure descente d'une branche rachitique, laquelle était bien trop fine pour supporter son poids. Il a donc tenté de s'y agripper avec les dents, et s'est bien foiré, mais au moins il s'est vengé de la branche. Vilaine branche.
Il ne faut pas nourrir les singes, même si ils sont tout mignons.
Et pour conclure, la sauce thaï c'est trop cool.
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